Dans le domaine des paris sportifs, il est courant que les joueurs confondent les concepts de retour sur investissement (ROI) et de retour sur capital (ROC) lors de l'évaluation de leurs performances de paris. Il est donc important de noter que ces deux mesures sont bien distinctes l'une de l'autre. 

Plongeons nous dans une explication complète…

LA DIFFÉRENCE ENTRE ROI ET ROC EN PARIS SPORTIFS 

Pour illustrer cela, considérons un scénario où nous avons réussi à augmenter notre bankroll de 2 000 € à 3 000 €, résultant en un bénéfice de 1 000 € au cours d'une année. Dans ce cas, notre retour sur capital (ROC) peut être calculé en divisant le bénéfice (1 000 €) par la bankroll initiale (2 000 €), ce qui donne un pourcentage de 50 %. Le retour sur capital représente la croissance de votre bankroll sur une période donnée. 

À l'inverse, lorsqu'il est question de paris, le concept de retour sur investissement fait référence au rapport entre les bénéfices totaux et le montant total d'argent misé. Il explique combien nous gagnons ou perdons pour chaque euro que nous plaçons dans les paris. Supposons que nous ayons placé 300 paris sur une période d'un an, avec un pari moyen s'élevant à 50 €. Par conséquent, le montant total misé serait de 15 000 € (300x50). En divisant le gain (1 000 €) par le montant total misé (15 000 €), on arrive à un rendement (ou retour sur investissement) de 6,67 %.

COMMENT LIER ROI ET ROC ?

Nous pouvons établir une corrélation entre le retour sur capital et le retour sur investissement en utilisant les formules suivantes :

Retour sur investissement = Profit / Montant total misé

Bénéfice supposé = Bankroll initiale x Mise moyenne (%) x % ROI x Nombre de choix

Retour sur capital = Profit / Bankroll initial

Pour illustrer davantage cette relation, examinons un exemple :

Considérons un parieur qui commence avec une bankroll initiale de 2 000 €. Cet individu souhaite déterminer ses gains potentiels au cours d'une année, avec un rendement prévu de 6 % sur 500 paris. Celui-ci décide d'adopter une stratégie de bankroll fixe, dans laquelle il mise systématiquement 1% de sa bankroll initiale, soit 20 € (1 % de 2 000 €) sur chaque pari. Sur la base de ces chiffres, nous pouvons estimer ses bénéfices pour l'année qui suit de la manière suivante :

Bénéfice = 2 000 € x 1 % x 6 % x 500 = 600 €

Maintenant, calculons le retour sur capital du portefeuille :

ROC = 600 € / 2 000 € = 30,0 %

Il convient de noter qu'un ROI, une mise moyenne et un nombre de pronostics plus élevés augmenteront en conséquence le retour sur capital du portefeuille. 

MAXIMISER SES CHANCES DE GAGNER AUX PARIS SPORTIFS

Pour faire simple, générer un rendement positif vous permet de maximiser vos gains en augmentant votre mise. Cependant, il est important de préciser que cela augmente également le risque de perte potentielle. 

Atteindre un équilibre entre rentabilité et risque est un aspect crucial dans le monde des paris sportifs. Augmenter le nombre de paris se traduira normalement par des gains plus élevés. Néanmoins, si l'on augmente excessivement son nombre de pronostics, il est fort probable que le rendement en soit négativement impacté. C’est ce que l’on appelle plus communément "l’overbetting".

LES SECRETS POUR ÊTRE RENTABLE GRÂCE À VOS PRONOSTICS

Toute l’explication ci-dessus réside autour de plusieurs éléments à prendre en compte lorsque vous décidez de “professionnaliser” votre manière de parier.

La première chose à retenir à ce sujet est qu’il ne faut jamais s’enflammer. Vous avez fait quelques tests, vous commencez à avoir un nombre de paris conséquent et votre ROI est assez nettement positif ? 

Alors félicitations à vous, c’est une excellente nouvelle. Malgré tout, il ne faut pas oublier que le betting est un marathon, il faut penser à long terme. Si votre test a été établi sur moins de 1000 ou 2000 paris, alors l’échantillon est encore trop faible pour pouvoir être exploité. Veillez d’abord à vous assurer de votre rentabilité sur la durée avant de commencer à augmenter votre volume et votre mise de base. 

La deuxième chose à inclure au sein de votre réflexion et de votre façon de parier, c’est bien évidemment le sang froid. Même si vous avez un échantillon important, il est presque obligatoire de connaître des périodes creuses dans les paris sportifs, c’est ce que l’on appelle la “variance”. 

Il vous faudra impérativement rester calme et ne pas vouloir jouer trop sous prétexte que vous êtes dans une bonne période et que votre ROI récent est largement positif. Gardez à l’esprit la régularité, c’est elle qui fera de vous un meilleur parieur. 

Si l’on résume le contenu de cet article, notez bien que beaucoup de facteurs entrent en compte lors de votre vie de parieur sportif. 

Pour être le meilleur, il ne vous suffira pas simplement de sélectionner les bons paris. Il faudra aussi garder à l’esprit que les statistiques sont indissociables d’une bonne performance globale de votre bankroll. Restez simple, ne modifiez pas vos manières de faire si celles-ci fonctionnent et tentez d’être le plus lucide possible tout au long de votre chemin de parieur sportif. 

N’hésitez pas à nous dire en commentaire quels sont pour vous les qualités incontournables d’un bon parieur… On a hâte de vous lire !